Diplômée d’une Licence en Biologie Cellulaire et Physiologie, Elena Chatzopoulou se découvre au fil de ses études, une passion pour les neurosciences. Retour sur le parcours de cette alumna qui incarne à merveille la détermination des jeunes talents internationaux :

Grecque et japonaise, cette brillante étudiante vient de terminer une Licence en Biologie Cellulaire et Physiologie à l’Université de Lille, à la Faculté des Sciences et Technologies et s’apprête à s’envoler vers de nouveaux horizons…

Une vocation internationale bien ancrée

Elena a toujours voulu étudier à l’étranger, afin de découvrir de nouvelles cultures et des modes de vie différents. Ayant étudié le français dès son plus jeune âge, le choix d’y faire ses étudies s’impose comme une évidence et est renforcé par un premier voyage en France marquant en 2015. C’est vers Lille qu’elle se tourne, attirée par l’énergie de la ville et le rayonnement académique de son université.

Entre découvertes et résilience

Elena admet que ses premières impressions sur la France ont été teintées d’un léger choc culturel : elle ne s’attendait pas à la complexité des démarches administratives, qui peuvent représenter un obstacle notable, notamment pour les étudiants internationaux. Grâce à sa persévérance et aux dispositifs d’aide — Maison Internationale, bourse sur critères sociaux, repas à un euro, aide au logement — elle trouve cependant rapidement un équilibre et gagne en sérénité.

Une passion révélée au fil des cours

C’est au cours de sa licence à l’Université de Lille qu’Elena a véritablement trouvé sa voie. Elle y découvre sa passion pour les neurosciences, nourrie par une solide formation théorique, des travaux pratiques stimulants et des stages immersifs en laboratoire. Elle acquiert les différentes techniques utilisées en laboratoire de recherche, les connaissances essentielles sur le fonctionnement du corps humain, la physiologie et les mécanismes cellulaires qui en sont à l’origine… Le dernier semestre de sa troisième année de Licence a d’ailleurs été décisif : elle y a découvert les coulisses du métier de chercheur, ce qui a renforcé sa motivation et conforté son projet de carrière : devenir chercheuse en neurosciences ! 

L’intégration par l’engagement

Si les débuts ont été marqués par la barrière linguistique et un temps d’adaptation à ce nouveau pays, Elena s’intègre progressivement. Les cours, les échanges avec ses camarades, mais surtout son engagement comme contrat étudiant à l’Université de Lille, ont largement contribué à son épanouissement personnel et académique. Ses missions lui ont permis de tisser des liens, de pratiquer le français au quotidien, et de se sentir enfin chez elle.

Au-delà des connaissances académiques, ce sont aussi les rencontres qui marquent Elena : étudiants venus des quatre coins du monde, échanges multiculturels, partages de visions et d’expériences. Elle en ressort enrichie, transformée et convaincue que la diversité est une force, qu’il est possible de créer du lien et de s’enrichir mutuellement malgré nos différences.

Une recommandation enthousiaste

Lorsqu’on lui demande si elle recommanderait cette expérience à d’autres étudiants internationaux, Elena n’hésite pas une seconde : « Oui, sans hésitation ! ». Elle souligne les apports multiples de cette immersion — autonomie, maturité, ouverture d’esprit — et encourage vivement les futurs étudiants à franchir le pas. Son conseil ? « Il est essentiel d’anticiper les démarches administratives, car elles prennent souvent du temps, et il ne faut pas hésiter à persévérer (…) Il ne faut pas avoir peur de parler la langue, ni de faire des fautes : c’est justement comme cela qu’on progresse. Enfin, il ne faut surtout pas hésiter à demander de l’aide, que ce soit aux enseignants, aux camarades ou aux autres organisations/ associations qui peuvent faciliter avec les démarches administratives. »

Cap sur la recherche

Elena poursuivra son aventure scientifique à Bordeaux, en Master de neurosciences. Et elle ne compte pas s’arrêter là : un doctorat est déjà dans son viseur, avec l’objectif de contribuer à la recherche en neurosciences. Nous espérons la revoir dans le cadre des activités et opportunités proposées par NeurotechEU, l’Alliance Européenne du Cerveau et des Technologies, dont l’Université de Lille fait partie.